Daniel Seret et Daniel Michiels au centre culturel de Bastogne du 6 au 28 septembre 2008.

Daniel Michiels et Daniel Seret se connaissent et s'apprécient depuis longtemps. L'occasion leur est donnée dans cette exposition de confronter leurs univers respectifs et de trouver les accords qui les unissent.

L'un privilégie l'attente, l'introspection, "l'instant juste", l'autre la spontanéité du geste et la narration, l'occasion leur est donnée dans cette exposition de confronter leurs univers respectifs et de trouver les accords qui les unissent dans ces séries sur le végétal.

Artistes de la même génération, cela fait presque trente ans que tous deux expriment à travers leurs œuvres leur attachement au milieu rural qui les entoure.

Daniel Michiels est né en 1952, il a quitté sa ville natale, Bruxelles, pour s'installer à l'âge de vingt-six ans dans les Ardennes belges, à Berismenil, sur les hauteurs de La Roche-en-Ardenne. C’est de cette époque que datent ses premières photographies. Ce cadre de vie rural est devenu le sujet quasi-exclusif de sa démarche photographique.

Né en 1948, Daniel Seret vit et travaille à Durbuy. Il a démarré sa carrière de peintre dans les années 70 après avoir étudié la Peinture à St Luc à Liège où il a eu comme professeur Emile Alexandre, qui lui a fait découvrir son travail « en courbe ».

En 1981, il fonde le CREAN et développe « l’animation / création ». Il organise et conçoit des expositions qui rassemblent des artistes contemporains et amateurs pour réaliser des œuvres dans un milieu de vie restreint, quartiers, écoles, villages, surtout en milieu rural.

Depuis 1990, il a animé la réalisation d’une vingtaine de muraux collectifs. Depuis 1981, il a conçu et organisé plus d’une trentaine d’expositions et d’animations / créations « in situ social ».

Son œuvre oscille d’une peinture gestuelle spontanée à une peinture d’histoire plus figurative. Un aspect expressionniste prévaut. Il interroge la constitution du signe pictural.

Les expositions de Daniel Seret sont des « suites narratives ». Il s’agit moins pour les visiteurs de suivre un récit chronologique que d’être immergés dans une histoire et dans son rythme. Ces expositions se font donc des lieux adéquats à leur propos. Ces moments sont considérés comme des activités culturelles. Les œuvres ne sont pas à vendre.

Ouvert les mercredi, vendredi, week-end et sur rendez-vous.
Orangerie du Parc Elisabeth de Bastogne, entrée libre
Site internet : http://www.centreculturelbastogne.be/

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